Je sais, vous vous dites, « ENCORE UN ARTICLE SUR ARCADE FIRE !!!! STOP !!! ». Alors, c’est promis ce ne sera qu’une petite vidéo en guise de critique et puis c’est tout. Juste de quoi exorciser ce pénible sentiment de désaccord avec le reste de la presse papier et de passer au-dessus d’une déception difficile à mettre en mot.
Les vacances sont terminées, et l’été aura brillé par son absence. Arcade Fire par contre s’est invité dans tous les magazines et sur tous les panneaux publicitaires. Jamais les Canadiens n’ont eu une telle couverture médiatique pour la sortie d’un de leurs albums. Et pourtant, sans revenir longuement sur le contenu de ce disque qui a déjà fait couler beaucoup d’encre, il est loin de convaincre.
Il ne s’agit pas d’un mauvais album, mais le groupe est tombé dans un piège sur la pente duquel on se désincarne petit à petit pour finir pure marchandise digérée indéfiniment par l’industrie du disque. Coldplay, U2 et bien d’autres en ont fait les frais.
Pour preuve (sans aucune valeur) : une bête superposition d’une des chansons de The Suburbs avec un clip de U2. Vision d’un futur qu’il est encore possible de changer. Petite connerie qui nous renseigne au passage sur le formatage des chansons pop et qui nous rappelle que certains clips sont vraiment aberrants.