En Chine, les bus « volants » réduisent les bouchons

La Chine, préoccupée par l’état du trafic en ville, a mis au point un nouveau type de transport en commun pour le moins déroutant : les « straddling bus ».
Avec plus de 10 millions de voitures particulières vendues en 2009, la Chine est aujourd’hui le plus grand marché automobile de la terre et les grandes villes peinent à s’adapter aussi vite. Les premières images des « straddling » bus, littéralement les bus « chevauchant » ont été présentées à l’International High-Tech expo de Pékin en mai dernier.  Ce dispositif surélevé, à mi-chemin entre le bus et le tramway roulera sur des rails qui encadreront la route. Les véhicules de moins de 2 mètres peuvent donc circuler  en dessous du bus, même à l’arrêt. Selon le China Hush, une ligne de 40 kilomètres coûterait 56 millions d’euros, soit le dixième du prix d’une ligne de métro. Autre argument, ces véhiculent fonctionnent grâce à un moteur électrique se rechargeant aux arrêts et  à l’énergie solaire en circulation. Selon le constructeur,  Shenzhen Hashi Future Parking Equipment, les embouteillages pourront être réduits de 20 à 30% grâce à une capacité de 1200 à 1400 passagers par bus et une vitesse maximale de 60km/h. Plus verts et moins chers que les modes de transport habituels, les « straddling bus » ont déjà séduit la ville de Pékin qui prévoit d’installer d’ici la fin de l’année les rails dans le quartier de Mentougou. Place aux images de la présentation de Song Youzhou, PDG de Hashi Future Parking Equipment.

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