La SASU figure en ce moment comme le second statut juridique le plus choisi par les jeunes investisseurs. Elle s’offre en particulier aux sociétés individuelles, cela dit, au régime micro-entreprise. Il s’agit par conséquent de la forme de société la plus sollicitée en pratique. Mais comment est-ce possible alors qu’elle s’avère encore récente ? Avant toute chose, comprenez sa définition. Appelée « Société par actions simplifiée personnelle », elle désigne une entreprise commerciale qui ne se compose que d’un seul associé. Si les entrepreneurs l’adorent, c’est parce qu’elle procure certains avantages. En ne citant par exemple qu’avec la création Sasu, il n’existe pas de montant minimum obligatoire à respecter.
Une protection sociale intéressante
Au sein de chaque entreprise, la protection sociale du dirigeant se révèle très chère. Mais en optant pour cette solution, elle est généreusement compensée. Le président d’une SASU dispose en effet le statut d’assimilé salarié. Il s’affilie aux mêmes caisses que les employés, cependant, il participe à des cotisations élevées. Par ailleurs, sans contrat de travail distinct qui mentionne ses fonctions, il ne se charge pas de l’assurance chômage. Ce qui lui fait perdre de nombreuses charges qui en temps normal avec les autres statuts sont obligatoires. Malgré que 80 % de son salaire sont consacrés aux cotisations sociales, il accède à des dédommagements intéressants pour les accidents de travail. Sans oublier qu’avec la retraite complémentaire, leurs revenus peuvent atteindre 41 000 euros. Notons qu’au lieu de se lancer dans les démarches d’une conception d’EURL, un nouvel entrepreneur qui n’engage pas beaucoup de salariés peut créer une sasu en ligne. Une fois l’organisme fondé, il bénéficie d’une meilleure flexibilité en ce qui concerne la gestion ainsi que le fonctionnement. Le seul associé rédige son propre statut avec liberté sans aucune contrainte spécifique.
Un statut peu encadré par la législation
La Loi n’encadre pas de près ce qui se passe au sein d’une société par actions simplifiée. Comme mentionné en haut, les associés profitent d’une marge de manœuvre assez large pour tout organiser à leur manière. Ils ont le droit de prendre quelques dispositions sans se soucier des règles. Par exemple, dans les statuts, ils peuvent personnaliser les conditions pour les prises de décision. Avec la création d’une sasu, quand l’entrepreneur figure comme le seul individu qui se charge des différentes missions dédiées au bon déroulement des services, il n’y a pas de souci. C’est pour cette raison que les entrepreneurs qui s’intéressent au freelancing la préfèrent. Aussi, puisqu’il agit seul, il ne risque pas de faire face à des conflits divers (souvent inévitables au sein des sociétés qui engagent plusieurs salariés). Aucun autre associé n’entre ou n’interfère dans le capital. Seulement, comme condition, la Loi exige que le propriétaire d’une SASU soit assez clair dès le début, qu’il mentionne avec précision le fonctionnement de son organisme dans les statuts.
Qu’en est-il du formalisme à suivre ?
Il y a de grandes différences entre la création d’une EURL et d’une SASU. Avec les avantages à en tirer, il existe également quelques points qui déçoivent les entrepreneurs. Le formalisme à respecter semble plus contraignant qu’avec les autres statuts. Dès que le président d’une SASU reçoit sa première rémunération, l’entreprise se doit de lui fournir des fiches de paie qui contiennent certaines mentions obligatoires légales. Le dirigeant cotise immédiatement à des caisses spécifiques. En tant que cadre, il s’occupe du calcul des charges sociales, puis transmet en ligne les DSN aux organismes sociaux. Il a le choix entre deux options, soit il effectue par lui-même les bulletins de salaire, soit il opte pour la sous-traitance en contacte un prestataire extérieur. Peu importe la solution qu’il choisit, cela a toujours un coût. Normalement, quelques dizaines d’euros suffisent pour réaliser chaque bulletin de paie par mois. Alors qu’avec une EURL, la rémunération du dirigeant n’implique aucun formalisme, notamment il n’y a pas de fiche de paie. Le chef d’entreprise a simplement comme obligation d’indiquer son salaire dans la déclaration IRPP.
Comment procéder à la création d’une SASU ?
Il devient en ce moment possible de créer une Sasu en ligne. Via Internet ou en présentiel, les démarches à suivre restent toutefois les mêmes. Vous devez commencer par déposer au centre des formalités des entreprises ou bien sur site le dossier qui concerne le lancement de votre société. Il comporte certains documents obligatoires. Une fois cette étape terminée, vous devez recevoir un extrait Kbis qui prouve l’immatriculation de votre organisme. Lors de la rédaction du statut, vous pouvez télécharger le formulaire en ligne. Vérifiez juste qu’il contient toutes les clauses obligatoires pour cette forme de société. Remplissez chaque clause en vous basant sur des informations précises concernant votre projet. Ensuite, effectuez les apports en capital social. Notez qu’une publication de l’avis de constitution SASU s’impose à tout nouvel entrepreneur, et cela, même en cas de création d’une Sasu en ligne. Afin de vous faciliter la tâche, n’hésitez pas à vous faire accompagner par un spécialiste dans le domaine.