EXPO : LOUIS VUITTON – MARC JACOBS
Comme je l’avais teasé dans l’agenda culturel, les arts décoratifs présentent en ce moment l’histoire de Louis Vuitton et de Marc Jacobs (directeur artistique de la célèbre Maison depuis 1997). Pas vraiment calée en mode mais curieuse, j’ai décidé d’y aller pour mieux comprendre comment et pourquoi ces deux créateurs ont réussi à marquer leur temps : un siècle les sépare mais leurs carrières se situent à des périodes charnières, l’un connaît l’industrialisation du 19ème, l’autre la globalisation du 21ème. Ne cherchez pas ici une rétrospective, c’est plutôt une courte analyse de deux démarches créatives, déroulée sur deux niveaux.
Dans un premier temps, on comprend comment un artisan a su s’introduire dans le monde du bagage : il y a une vraie histoire derrière le monogramme LV. Dans les mains de Louis Vuitton, l’art du voyage du début de siècle devient un art de vivre. Il améliore sa toile pour la rendre plus résistante et surtout inimitable. C’est comme ça que la petite maison familiale est devenue un grand nom.
Le second étage est consacré à l’univers du new yorkais Marc Jacobs, ses influences, ses inspirations, ses collaborations artistiques et surtout ses créations les plus symboliques de ces 15 dernières années. MC a peine 25 ans quand il débarque dans la maison Louis Vuitton. En réinterprétant les codes, en s’appropriant le monogramme, en y introduisant la pop culture, il dessine les premières collections de prêt à porter et transforme le bagagiste en une maison de haute-couture. Cette partie est très intéressante d’un point de vue scénique, visuellement ça vaut le coup ! Les vitrines sont bien poussées mais on aimerait en voir et en savoir plus, alors tendez l’oreille vers les conférencières
BOUTIQUE : FRIPES KETCHUP
Si Louis Vuitton est hors de portée de votre portefeuille de fauchés, laissez tomber le 8ème et faites un tour à Montmartre chez Fripes Ketchup, une petite boutique de vêtements vintage pour filles, bien agencée, toute colorée, et qui sent ni le grenier ni la naphtaline ! Alors allez y sans crainte, la déco est contemporaine, on vous accueillera avec le sourire et il suffira de regarder au mur pour tomber sur vos prochaines acquisitions. Ici les murs sont vitrines où des tenues complètes sont exposées pour vous inspirer. J’ai apprécié la qualité des vêtements, on ne tombe jamais sur des pièces décousues, déchirées, ou tachées ; tout est lavé et repassé. Par contre cette attention se ressent sur les prix, cela reste correct mais c’est quand même plus cher qu’une friperie traditionnelle. On notera qu’ici l’arrivage se renouvelle quasiment toutes les semaines. Je retiens cette boutique pour personnaliser mes tenues, sans me retrouver avec la même robe à pois H&M que ma voisine de métro sans y laisser un salaire non plus !
RÉCUP : RIEN N’EST PERDU
Avant de me transformer en blogueuse mode, je partage juste mes adresses pour réparer vos accessoires favoris, usés à force de les avoir chéris : ne les jetez pas, ils retrouveront une deuxième vie !
Chaussures
Pour sauver vos chaussures de créateurs ruinées pendant une soirée, l’adresse qui s’échange c’est le Minuit moins 7 situé au 10 passage Véro-Dodat dans le 1er. Mais pour tous vos chaussures de ville allez plutôt chez Hamil, 111 rue du Faubourg-Poissonnière dans le 9ème, on dit qu’il a des mains d’or et que le rapport qualité prix est nettement plus correct !
Sacs, besaces, cartables
Pour réparer vos cuirs fétiches direction le 5ème, au 6 rue de l’Epée de Bois. Attention, on ne cherche pas ici l’amabilité mais une réparation rapide et efficace. N’hésitez pas à demander un devis, ils réparent tout ce qui est en cuir mais aussi toutes sortes de fermetures, boucles, fermetures éclair, poignées, etc.
Cloner votre vêtement favori
On a tous rêvé de cloner notre robe préférée à la coupe parfaite dans un autre tissu. L’atelier d’Isabelle Cherchevsky dans le 18ème, au
35 rue Myrha réalise cette exploit et on vous y accueille même avec une tasse de thé ! Dans ce salon de thé-couture, on peut venir repriser, rapiécer et cloner tout ce qu’on veut du pull au manteau.